4.9.18

[transfert#1] Sans références à apocalypse imminente

"Pour le personnage principal, c'est une histoire de retour à la maison, à la fin de sa vie. C'est un très vieil homme qui vit à Buenos Aires. Un très grand homme, très sensible aussi, comme Gyula Krúdy. Mais aussi très malchanceux – il commet toujours des erreurs."

"En fait ce roman est la synthèse de tous mes autres romans – on y trouve de nombreuses références à d'autres personnages, d'autres histoires. J'y fais des blagues sur le "Tango de Satan" et ainsi de suite. C'est mon meilleur roman, je pense. Et le plus drôle. Il n'est pas criblé de références à une apocalypse imminente. Parce que c'est déjà l'apocalypse. Ça a déjà commencé."

"J'ai dit mille fois que je ne voulais écrire qu'un seul livre. Je n'étais pas satisfait du premier, c'est pourquoi j'ai écrit le second. Je n'étais pas satisfait du second, donc j'ai écrit le troisième, et ainsi de suite. Maintenant, avec 'Báró Wenckheim hazatér', j'en ai terminé. Avec ce roman, je peux enfin prouver que je n'ai écrit qu'un seul livre dans ma vie. Ce livre est composé du Tango de Satan, de la Mélancolie, de Guerre & Guerre, et du Baron. C'est mon seul livre."

["Vous n'écrirez plus d'autre roman après celui-là?"]

"De roman? Non. Quand vous le lirez, vous comprendrez. 'Báró Wenckheim hazatér' ne peut qu'être le dernier."